samedi 13 août 2011

Si j'étais un casse-tête, j'aurais des pièces manquantes et à la fin, ce serait un peu triste parce que j'aurais plein de trous.

J'accumule à tous les jours les pièces d'un casse-tête.

À première vue, ces morceaux me semblent disparates et insignifiants, abstraits et banals. Un tas de pièces mélangées qui s'imposent à moi et que je dois tant bien que mal emboîter pour faire quelque chose qui ressemble à une image, un dessin ou même une forme quelconque pour me dire, "Hum, je pense que ça avance, ce casse-tête". Pas évident.

Ces pièces sont faites de moments, de visages et d'objets et il est parfois difficile d'y entrevoir quelque chose de cohérent, de comprendre le "Big Picture" qui tente de s'en dégager.

En résumé, je suis un énorme casse-tête dont vous êtes les pièces et je dois vous assembler harmonieusement pour obtenir un produit fini, lisse et bien "comme il faut" que je pourrai ensuite encadrer, accrocher à mon mur et me dire "Ahhhhhhh! J'ai réussi ça!", "J'ai réussi moi".

Finie, lisse, et bien "comme il faut".

Le seul problème c'est que moi, à la différence des vrais casses-têtes, je ne viens pas dans une boîte avec le dessin dessus.

Truc-püzzle no 1: En cas de panique, toujours se référer à la boîte. 







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